Situation au Burkina en décembre 2014

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food for kidsCela fait plusieurs mois que Bram, le fils de deux de nos bénévoles, effectue un stage à l’hôpital de la ville de Ouahigouya, non loin du village que nous parrainons. Il séjourne tout au long de ce stage dans notre ferme au village.

Son séjour nous a permis d’avoir quelqu’un sur place qui pouvait surveiller la ferme et le bon fonctionnement des différentes actions que nous avons entreprises au village, et ce pendant plusieurs mois.
En effet, séjournant à la ferme, il pouvait aider les locaux à réaliser les récoltes de spiruline et se rendait régulièrement dans les écoles pour vérifier le bon fonctionnement de notre programme Food for kids.

L’un des problèmes relevés au cours du séjour concernait justement ce programme. En effet, certaines familles lui ont remonté que les repas normalement prévus quotidiennement à l’école n’étaient pas systématiques préparés.

Lors de la mise en place de ce programme, nous avions convenu avec les femmes du village qu’à tour de rôle chaque jour une mère cuisinerait, préparerait les bols de riz avec une cuillère de spiruline puis les distribuerait aux enfants. Et ce dans chaque école concernée par notre programme.

Dans la mesure où ces tournées sont totalement bénévoles, il arrive parfois qu’une mère ne se rende pas à l’école pour cause d’impératifs personnels plus importants ou souvent de à cause problèmes financiers les obligeant à pratiquer une activité rémunératrice.

Pour répondre à ce problème, nous avons décidé d’embaucher une femme du village qui est désormais payée pour se rendre chaque jour à l’école et s’occuper de la distribution des repas aux enfants. Sur la photo ci-contre, Sana Fatimata, l’employée en question dont le surnom est Mabilo, surnom qui signifierait quelque chose comme « petite mère ».

A la découverte du projet Food for kids, Bram s’est dit que ce même programme serait très utile aux enfants de l’hôpital dans lequel il travaille. En effet dans le service malnutrition celui-ci a côtoyé les enfants les plus gravement touchés par la faim.
L’hôpital les nourrit mais n’avait pas connaissance du pouvoir de la spiruline. Bram a décidé de leur parler de cette algue et a proposé que les enfants de l’hôpital reçoivent également 5g de spiruline par jour. Cette idée a immédiatement été adoptée et a fait très rapidement ses preuves. Les médecins ont d’abord mené des recherches concernant cette algue pour mieux comprendre quels pouvaient être les effets escomptés puis ont été abasourdis par l’efficacité une fois testé sur les enfants. Ils avancent que leur rétablissement est beaucoup plus rapide qu’en temps normal.

La spiruline est fournie gratuitement à l’hôpital par notre association.

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