Bilan après 2 semaines au Kenya

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Déjà 2 semaines que nous sommes arrivés à la ferme de spiruline du Kenya et les jours s’enchainent mais ne se ressemblent pas :

  • En sus de la récolte quotidienne de spiruline qui occupe les employés de la ferme de 6h à 13h il y la récolte de moringa l’après-midi et la comptabilité pour Kassim lorsque c’est nécessaire
  • La première semaine fut assez chargée avec la mise en place de toute l’installation photovoltaïque et la formation à son fonctionnement, traité dans le poste précédent « enfin autonomes au Kenya grâce à l’installation photovoltaïque« 
  • Une partie de l’équipe de bénévoles se charge de l’administratif (nous avons enfin terminé d’envoyer les reçus de dons pour l’année 2021, relancé nos différents partenaires qui distribuent la spiruline sur place, essayé de rencontrer les acteurs locaux qui pourraient nous accompagner dans notre démarche, gestion compteur électrique défaillant)
  • Nous sommes en train de monter un partenariat avec un gros acteur français de lutte contre la malnutrition en Afrique via la spiruline, Antenna France, et nous cherchons un moyen d’expédier quelques centaines de kg de notre spiruline kenyane vers le Madagascar, qui subit une terrible crise alimentaire, renforcée par le passage des 2 cyclones qui les met dans une situation extrêmement compliquée. Nous invitons d’ailleurs à visionner le documentaire Silence, On meurt sur Arte. Documentaire qui nous a bouleversés.
  • Nous avons également géré la distribution des vêtements ramenés d’Europe. Nous avons mis en place un système d’échange de sacs remplis de plastique et déchets contre des vêtements. L’idée étant de recycler le plastique ramassé par Kwale Plastics, tel qu’évoqué dans un article précédent sur la collecte de plastique et la sensibilisation.
  • Enfin, nous avons provoqué une réunion avec nos employés parce que nous avons découvert que ceux-ci n’avaient pas petit déjeuné, ni déjeuné, hier, par manque de moyen !
    Nous étions sous le choc lorsque nous avons appris la nouvelle car nous leur versons un salaire bien supérieur au salaire moyen kenyan, et malgré cela ils n’arrivent pas à boucler les fins de mois parce qu’ils font vivre de nombreuses personnes autour d’eux (leurs enfants, parents, mais aussi leurs frères, soeurs, voisins lorsqu’ils n’ont pas de sources de revenus…).
    Nous pensons mettre en place un système de cantine, et leur payer leur repas du midi. Nous avons pu faire le point avec eux et confirmer qu’ils mangeaient à leur faim, ainsi que leur famille la plupart du temps (ouf!) et leur avons rappelé que la spiruline qu’ils produisent dans notre ferme est disponible à volonté pour eux et leurs proches.


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